Le bilan

DSC_0117lightBon, voilà, ça fait trois semaines que je suis rentrée en France. Il est temps de faire un petit bilan sur ce blog avant de le laisser vivre sa vie seul sur l’Internet (autrement dit de ne plus m’en occuper, car maintenant c’est à Nantes que je suis).

Voilà donc un
PETIT BILAN DE MON SEMESTRE À MELBOURNE

1 – Étudier

Mon semestre à l’université de Swinburne s’est super bien passé. Bon, le côté administratif n’a pas toujours été simple (surtout au début) mais à côté de l’administration française ça reste gérable. Je suivais 4 cours différents : interaction design for web (webdesign), advertising design, interface and information design et research and development project. Tous ces sujets m’ont vraiment intéressée même si je n’ai pas appris énormément de choses techniques (sauf pour le cours d’advertising design qui était très nouveau pour moi). Les nouveautés se sont plus fait sentir du côté de la manière de travailler et surtout de la vision des designers australiens qui est assez différente de celle des designers français. En France (et en Europe globalement), on se base pas mal sur l’école suisse-allemande, l’héritage du Bahaus, le minimalisme, « less is more ». Les Australiens, eux, sont plus attirés par les couleurs pétantes, les contrastes marqués, les typographies grasses qui prennent bien la place et globalement des choses un peu moins sérieuses et beaucoup plus pop. C’est un autre point de vue ! Du coup j’ai dû m’adapter et ça m’a permit d’élargir mes horizons et de tester de nouvelles choses.

DSC_0001+ DSC_0012+ DSC_0006+ DSC_0009+ DSC_0003+Côté résultats ça s’est bien passé également, je n’ai eu que des HD ce qui signifie High Distinction (c’est la meilleure note qui correspond à + de 80 % de réussite).

2014-12-21 16_21_48-CHARLOTTE SFERRUZZA - Outlook Web App

Petite capture d’écran pour me la péter


// Petite parenthèse « Concours »

Je parlais ici de l’application que je développais avec 2 amis allemands. L’application s’appelle Grocery Guard et permet de scanner les codes-barres des produits de supermarché/épicerie et de montrer les données relatives au produit (traçabilité) visuellement au consommateur. Nous avons fini de développer un premier prototype que nous avons présenté lors d’un concours de développement d’applications mobiles organisé par Samsung et Swinburne. Pour résumer, le concept de l’application venait de Marc Seifert (qui a géré le business plan). Lino Capobianco (programmeur) a décidé de développer cette application avec mon aide pour le design et la communication globale.

Et nous avons gagné le premier prix !

(le prix étant une bourse d’étude de beaucoup d’argent valable uniquement en Australie, nous avons donc gagné ce prix uniquement pour la gloire et pour avoir la classe auprès de Samsung, car aucun d’entre nous ne va pouvoir rester étudier en Australie)

Voilà à quoi ressemble l’application :

2014-12-21 16_24_24-wireframe2.0.pdf - [wireframe2.0] - SumatraPDF2014-12-21 16_23_23-wireframe_examples.ai @ 25% (CMJN_Aperçu)2 – Travailler

À côté des études j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques personnes sympa avec qui bosser. Notamment un photographe pour qui j’ai travaillé en tant que modèle sur 2 shootings et un clip vidéo, ce qui ne m’a pas fait gagné énormément d’argent, mais ce fut une expérience très intéressante. Et en plus avec cette petite équipe j’ai pu découvrir de chouettes lieux que je ne connaissais pas dans la ville.

J’ai également prêché ma paroisse en parlant de mon association Expolaroid (avec laquelle nous promouvons la photographie instantanée et organisons des expositions à travers le monde) de-ci de-là, et comme nous n’avions pas de contacts australiens, mes collègues expolaroidiens français m’avaient aiguillée vers une petite entreprise qui revend des pellicules Polaroid s’appelant FilmNeverDie. Et comme le monde est tout petit, le photographe pour qui j’avais bossé connaissait également les gars de FilmNeverDie chez qui il se fournissait en pellicules. Bref, nous avons conclu un accord et FilmNeverDie va organiser sa propre exposition à Melbourne pour Avril 2015, la troisième édition d’Expolaroid. Et ça c’est chouette !

2014-11-27 20.13.31 2014-11-28 15_57_47-FilmNeverDie.com
3 – Vivre

La vie à Melbourne est douce, très douce. Après avoir passé un hiver assez froid (aussi froid qu’à Nantes), j’ai pu profiter d’un chouette printemps aux températures chaudes-mais-pas-trop-chaudes. Je suis tombée folle amoureuse de cette ville dynamique et passionnante à l’architecture incroyable. Ce n’est pas la capitale culturelle australienne pour rien : il y a toujours quelque chose à faire ou à voir, et même s’ennuyer à Melbourne reste exquis. Ville, plage, campagne, paysages somptueux ou ville nocturne cool, tout est proche et accessible (ce message était sponsorisé par tous les guides de voyages aux jolies photos).

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4 – Voyager

Entre les cours et le travail perso, j’ai pu découvrir quelques coins sympa de l’Australie. J’ai découvert la super ville de Sydney pendant mon spring break, la Great Ocean Road et les Grampians le temps d’un long week-end, la Tasmanie pendant mes vacances, et pleins de supers plages lors de beaux dimanches ensoleillés. L’Australie regorge de merveilles dont je n’ai vu qu’une toute petite partie, mais je ne m’attendais pas à autant de diversité !

DSC_1621 DSC_0269 DSC_0224 DSC_0229 DSC_0185 DSC_0171Pour conclure, cette expérience à l’étranger fut vraiment incroyable pour moi. C’était la première fois que je partais aussi loin et aussi longtemps (4 mois et demi). Je m’attendais évidemment à vivre de beaux moments, mais j’appréhendais un peu la solitude ou les galères matérielles. Au final tout s’est tellement bien passé que je n’en reviens encore pas ! J’ai fait de superbes rencontres et vécus des moments incroyables. J’ai appris des tas de choses sur la culture australienne, sur le design, sur les gens. J’ai été un peu hors de ma zone de confort, et ça fait du bien !

Memefest

Je suis rentrée en France depuis deux semaines maintenant. L’acclimatation au froid nantais n’est pas simple, mais heureusement que la raclette existe. J’ai comme plan diabolique d’écrire un petit article de conclusion/bilan de mon expérience en Australie, mais pour l’instant j’ai une autre histoire en tête !

Une semaine avant mon retour en France (il y a donc 3 semaines si tu es attentif – et tu l’es, je le sais) j’ai participé à un workshop (un atelier/séminaire/congrès) organisé à l’université par mon prof d’advertising design Oliver Vodeb, docteur dans le domaine du design et de la communication. Dès le début du semestre je m’étais assez bien entendue avec lui et il avait aimé mon ouverture d’esprit « européenne » (lui aussi est Européen, il vient de Solévie) qui selon lui se détachait de la façon de penser de la plupart des étudiants australiens qui restent facilement « dans les clous » d’un brief et attendent qu’on leur dise quoi faire. Bref, il aimait bien ce que je faisais et il m’a invitée à participer à l’événement organisé par son association Memefest : festival of socially responsive communication and art (que je traduirai par : « festival de l’art et de la communication qui ont une portée sociale »).

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La semaine fut séparée en deux temps : 3 jours de conférences et 5 jours de workshop. Des penseurs, designers, académiques, étudiants, artistes de pleins de pays étaient invités (Allemagne, Canada, Serbie, USA…) pour s’exprimer sur le sujet suivant : « Radical Intimacies : dialogue in our times ». C’est le sujet sur lequel j’avais bossé au début du semestre, mais il a été contextualisé pour qu’on puisse produire quelque chose de concret. Le but du workshop était donc de travailler avec une communauté Aborigène australienne (venant de la région du New South Wales) autour du dialogue entre les peuples indigènes, le gouvernement Australien et les Australiens.

memefest_02memefest_12memefest_11amemefest_13memefest_14memefest_15memefest_17Nous avons travaillé en groupes d’environ 10 personnes. Oliver m’a fait intégrer son équipe où je me suis retrouvée entourée de gens vraiment motivés dont les compétences se complétaient très bien, ce qui était cool pour bosser. On a chacun trouvé notre place au sein du groupe et en très peu de temps chacun savait ce qu’il avait à faire. Chaque équipe bénéficiait de la présence d’une personne de la communauté Aborigène avec qui on pouvait discuter et échanger. C’est ainsi que j’ai rencontré Auntie Hazel, une grand-mère Aborigène qui a fondé l’association Grandmothers Against Removals (GMAR) en janvier 2014. Au tout début du workshop, elle nous a raconté son histoire et son combat contre les « Stolen Generations » (générations volées). Plus d’infos ici si ça vous intéresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rations_vol%C3%A9es

memefest_06Des excuses publiques par le gouvernement Australien ont été prononcées en 2008, mais encore aujourd’hui, des milliers d’enfants aborigènes sont enlevés à leurs parents pour les mauvaises raisons.

Écouter son histoire a sans doute été un des moments les plus forts que j’ai vécu ici en Australie. On a tous fini en larmes. A l’unanimité, nous avons décider de nous inspirer de ce témoignage poignant pour construire une campagne de sensibilisation à ces « Children Removals » dont la plupart des Australiens ignorent l’existence depuis les excuses du gouvernement, pensant que cela appartient au passé.

memefest_22Nous avons filmé et retranscrit le témoignage de Hazel pour l’exploiter dans notre campagne. Nous avons utilisé ses citations pour créer des posters (ça c’était mon job) et avons créé un site web rassemblant différents supports de créations (témoignages audio, vidéos, visuels) que nous mettons à dispositions d’artistes et d’activistes pour qu’ils répandent le mot et sensibilisent à leur tour.

memefest_20memefest_21Nous avons basé notre travail sur cette phrase d’Auntie Hazel : « We whisper to our children « Come home » = « Nous murmurons à nos enfants « Rentre à la maison » ». Quand les parents se voient retirer la garde de leur enfant du jour au lendemain, ils n’ont droit qu’à quelques heures de visites par mois. Ces visites étant supervisées, ils ne peuvent pas parler librement à leurs enfants et s’ils leur expriment une idée sensible (comme « Rentre à la maison »), ils peuvent se faire retirer leur droit de visite pour toujours. Nous avons donc créé ce site web whisper.org.au, intitulé « Maayali », qui est un terme Aborigène voulant dire « murmurer ». Le témoignage complet d’Hazel est disponible sur le site pour recontextualiser les citations que nous avons utilisé pour la campagne.

Pour ma part, aidée de Hugues, étudiant en design de publicité et d’Oliver, j’ai créé 4 posters autour d’images et de textes dénonçant ces enlèvements d’enfants que nous avons placardés dans les rues de Melbourne.

poster1poster2poster3poster4Ce fut une expérience inédite pour moi. Je n’avais jamais été aussi impliquée émotionnellement dans un projet de design et le fait de travailler main dans la main pour aider des personnes qui en ont vraiment besoin est quelque chose d’incroyable. J’ai pu voir des membres de la communauté Aborigène pleurer devant mes posters en disant que ça leur a redonné espoir et nous remercier dès que nous croisions leurs regards. Je peux vous dire que je n’en menait pas large… Mais pouvoir utiliser un des seuls trucs que je sais faire pour aider ceux qui en ont besoin fut quelque chose d’énorme pour moi.

J’ai énormément appris sur l’histoire et la culture australienne ce qui m’a permis de clôturer mon expérience en Australie sur une belle note.

memefest_19 memefest_24 memefest_25 memefest_26 memefest_28  memefest_30 memefest_31 memefest_32 memefest_33 memefest_34 memefest_35 memefest_36Toutes les photos ont été prises par Rok Klemencic, Michelle Gunther et Kevin de LOKI Design. Allez d’ailleurs lire son bel article (en anglais) : http://2356.lokidesign.net/2014/12/memefest-2014-radical-intimacies-recap/

Tasmanie

Je reviens de 4 jours de vacances en Tasmanie ! Mon dernier voyage en Australie avant de rentrer en France (petite larme dans mon cœur).

La Tasmanie est une charmante petite île (petite par rapport à l’Australie mais ça fait quand même 3 fois la superficie de la Belgique) située au sud de l’Australie.

La Tasmanie, c’est au sud, et donc c’est plus froid. Néanmoins la chance étant de mon côté, le temps à été superbe pendant tout mon séjour alors qu’il pleuvait des cordes, des chiens et des chats à Melbourne. J’ai donc eu l’occasion de découvrir une Tasmanie ensoleillée, (presque) sans pluie et avec des température supportables.

Nous (oui je n’étais pas seule, j’ai décidé de me parer de mes plus beaux amis allemands pour effectuer ce voyage, ils possèdent un détecteur à bière ma foi fort utile en certaines circonstances) avons donc atterri à Hobart, la capitale. Une ville très verte et mignonne, qui monte et qui descend (que tu hais donc de tout ton cœur si tu es à vélo, ce qui n’étais pas mon cas mais même à pied je lui en ai un peu voulu à cette ville), avec pleins de jolies maisons, des montagnes, des rivières et tout et tout.

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Un parc à Hobart

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J’ai monté cette côte à pied (c’était dur, je fais pas de sport moi)

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Le port d’Hobart

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Un peu cliché

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Vue sur la ville

DSC_0067La Tasmanie, c’est sauvage. Ça regorge de forêts, de montagnes, de falaise, de panneaux « wild life » et de wallaby écrasés sur les routes (et d’autres pas écrasés aussi).

Équipée comme une professionnelle de la randonnée (jean, Converse vieilles comme le monde, oubli de lunettes de soleil) j’ai découvert le parc national de Mount Field composé de (beaucoup) de cascades, de montagnes (oui oui) et de végétaux bizarres (je ne suis pas pro en faune et flore, mais je pense avoir vu des trucs qu’on ne pourrait pas voir en France, avec une exactitude scientifique approximative).

DSC_0081DSC_0083DSC_0084DSC_0090OH MAIS QUE…

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Un wallaby sauvage et son bébé !

DSC_0104La nature, c’est chouette surtout quand il fait beau, mais moi et mon côté intello on a quand même voulu traîner les allemands au musée. La star des musées en Tasmanie, c’est le MONA (Museum of Old and New Art). Pas du tout facile d’accès sans voiture, il existe des transferts vers le musée en ferry, car ou hélicoptère (ouais les mecs ne s’embêtent pas). Heureusement nous – entre-temps – on avait loué une voiture, on a donc pu aller au musée sans vendre un rein. La particularité de ce musée c’est qu’il est sous-terrain. En arrivant sur place, ça n’en jette pas du tout… un petit bâtiment entourée de vignes et de trucs en travaux. Mais c’est en arrivant au sous-sol (via un ascenseur en verre) que la magie (pas moins) opère. Le musée appartient à un certain David Walsh, un mec un peu excentrique qui a fait fortune grâce au Black Jack et aux courses de chevaux. Il a du coup décidé de créer ce musée avec une collection complètement hétérogène : on croise des momies égyptiennes, des installations vidéos sur la musique de Madonna, des peintures classiques et des sculptures de vulve géantes… Mots d’ordre : provoc’ et ambiance mystique. Entre certains trucs un peu barrés, j’y ai quand même découvert de belles œuvres contemporaines et un lieu vraiment magnifique : très sombre, les parois du musées sont celle de la roche, avec de jolis jeux de lumière et une visite interactive intéressante. A l’entrée, on reçoit un iPod Touch qui détecte les puces RFID des œuvres qui nous entourent : en gros, on déambule dans le musée, et quand on appuie sur l’iPod, il détecte les œuvres proches de nous et propose des infos supplémentaires ou des commentaires audio. Une très chouette expérience de visite simple, intuitive et utile.

DSC_0069DSC_0070DSC_0071DSC_0073DSC_0076Après cette parenthèse culture, on a conduit jusqu’à la côte est de la Tasmanie et on a passé la nuit à Coles Bay. Là-bas, pas besoin de marcher des heures pour découvrir de superbes paysages et des plages de sable blanc comme de la neige et fin comme de la cocaïne. Coles Bay, c’est une ville, mais en fait c’est plus : une station essence, un supermarché où tout coûte 4 fois les prix de Melbourne, et pleins, pleins, pleins de maisons de bord de mer.

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Une eau qui te dit « viens, viens te baigner dans moi »

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Cet oiseau faisait un bruit d’alarme de voiture, jusqu’à ce que je comprenne que c’est parce que j’étais à 3cm de ses œufs.

DSC_0114DSC_0131DSC_0139DSC_0161DSC_0164DSC_0171DSC_0175Puis nous sommes remontés au nord pour découvrir Bay of Fires, d’autres plages où le sable est tellement fin qu’il se compacte comme du béton et du coup c’est hyper simple de marcher dessus (et ça moi j’aime bien quand c’est simple). La particularité de cette baie c’est qu’elle est ornée de rochers oranges, et c’est sans doute de là qu’elle tient son nom (mais je n’en sais rien en fait, 100% interprétation perso).

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Inspirée par le MONA, j’ai décidé de réaliser un superbe triptyque de photos d’oiseaux morts dans le sable (enjoy) :DSC_0209DSC_0213DSC_0220

Voilà.DSC_0214DSC_0222DSC_0223DSC_0224DSC_0229** Aparté « retournement de karma » **
Jusqu’ici, tout c’était très bien passé en Tasmanie. Aucun diable de Tasmanie ne nous avait attaqué, aucune panne d’essence et aucune tempête tropicale ne nous était tombée dessus. C’est donc tout naturellement que le karma s’est retourné et que nous avons crevé un pneu de la voiture sur une route parfaitement propre et lisse… et perdue au milieu de nulle part. Heureusement nous avions une roue de secours et 2 grands allemands de 90kg pour changer la roue (si si, j’ai aidé, j’ai lu le manuel, je suis une personne littéraire que voulez-vous).
** Fin de l’aparté **

Puis, nous avons pris la route pour Launceston, une ville à peine plus petite qu’Hobart (mais tout autant morte le soir). On reste ici sur de la ville toute mignonne, pleine de petites maisons colorées et de verdure. Le truc chouette qu’on a découvert là-bas, c’est qu’il y a une petite rando d’une demie-heure à faire pour atteindre une gorge (entre les montagnes je veux dire, pas là gorge par laquelle on avale les Tim Tam). C’est donc avec un esprit d’aventure et à la découverte de l’inconnu que nous avons entamé cette « randonnée » (hyper facile) (même moi et mes Converse on ne s’est pas plains) sur le flanc de la montagne. Et c’est donc après une petite demie-heure que l’on a découvert : LE PARADIS. Pas moins. Un grand parc avec de la belle herbe verte, une grande piscine creusée (gratuite, impensable ici), un restaurant-bar, des jolis petits chemins, des ponts, et une eau de rivière pure, claire et chaude. Alors voilà, même si à Launceston il n’y a rien à faire, que tout ferme à 17h et que sans voiture rien n’est possible, il y a ce petit coin de paradis qui existe, à quelques minutes du centre-ville. Rien que pour ça j’ai eu envie d’y emménager (puis je me suis souvenue que c’était quand même grandement paumé, en fait).DSC_0296

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Un paon top model

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Fond ciel bleu #38A4EB

DSC_0246 DSC_0252 DSC_0254 DSC_0258 DSC_0261 DSC_0263 DSC_0264 DSC_0269 DSC_0275 DSC_0278 C’est après ces millions d’étoiles dans les yeux que nous avons repris l’avion direction Melbourne, où nous avons été accueillis par un bon gros temps de merde la pluie et le froid sortis de nulle-part. Aaaah Melbourne, tu me surprendras toujours.

La Géniale Route de l’Océan

Alors voilà, mon semestre à Swinburne est terminé ! J’ai rendu tous mes projets, réalisé toutes mes soutenances et vendu un rein pour imprimer tous mes dossiers (le papier est-il composé d’or ici ? Le mystère reste entier). Je suis donc officiellement en vacances. Dans quelques jours je m’envole pour la Tasmanie, mais là n’est pas le propos. Laisse-moi plutôt te conter une formidable aventure qui m’est arrivée il y a quelques semaines de cela, mais que j’ai eu la flemme d’exposer ici car je bossais.

2014-10-23 14.29.38-1Il y a quelques semaines donc, j’ai fais la Great Ocean Road avec Yoan. La Great Ocean Road – je te le donne en mille – c’est une grande route à l’ouest de Melbourne qui longe l’océan. Sur cette route, le touriste bien équipé peut croiser de jolies plages, de jolies falaises et des animaux sauvages en tout genre (koalas, kangourous et perroquets chelous, le trio gagnant de l’Australie). En général, la Great Ocean Road se fait tranquillement en 2 jours, histoire de bien prendre le temps de s’arrêter à chaque point de vue pour humer l’air de l’océan. Mais comme moi et Yoan on est un peu foufous, on l’a faite en un seul jour (on a parfois besoin d’adrénaline, que voulez-vous).

Armés d’une voiture de location de qualité un peu nulle, nous avons donc « hit-é the road » pendant une journée, nous arrêtant régulièrement pour admirer des paysages qu’ils sont beaux pour les regarder, comme le spot des « Douze Apôtres » (il s’agit de 12 formations rocheuses dans l’océan qui sont plutôt vachement belles). On s’est même fait des potes, comme un koala sauvage (qui avait l’air un peu agacé par notre présence, mais pas trop non plus) ou une énorme raie qu’on a vu dans l’océan (cette fin de phrase sonne bizarre).

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Les Douze Apôtres

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Les Douze Apôtres

lightDSC_0085lightDSC_0087lightDSC_0088lightDSC_0091lightDSC_0094lightDSC_0095lightDSC_0119lightDSC_0120lightDSC_0132lightDSC_0134lightDSC_0141lightDSC_0152lightDSC_0153Après avoir passé une nuit à Warrnambool (chouette nom pour une ville les mecs), nous avons pris la route en direction des Monts Grampians, un parc naturel contenant des montagnes. J’y ai vu pour la première fois de ma vie (il faut prendre en compte le fait que j’ai assez mauvaise mémoire) une cascade naturelle ! Avec de l’eau qui coule et tout ! C’était vachement bien.

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La libertay

DSC_0171DSC_0223DSC_0224DSC_0179DSC_2348DSC_2367DSC_0268C’était un peu comme passer des vacances à la mer, puis à la montagne, tout ça condensé en deux jours, le rêve de chacun, quoi  (enfin je pense).

Et voici maintenant une série de photos de Yoan assis dans des endroits dangereux : DSC_0181 DSC_0232 OH MAIS DIS-DONC, DES KANGOUROUS (en liberté dans un camping, ils se préparaient pour la parade des tongs du soir même) :

DSC_0272DSC_2438DSC_2442Ah et heu… d’autres kangourous :

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lightDSC_0168Sur ces jolis souvenirs, je continue ma vie tranquilou ici à Melbourne, en vacances cette fois ! Il commence à faire vraiment beau et chaud (bon c’est toujours un peu Irlandesque comme temps, on ne sait jamais à quoi s’attendre) et le waffle cone est toujours à $1 chez Macca’s.

À dans 22 jours, France 🙂

From day to day

Bon, jusqu’ici j’ai pas mal parlé des petites excursions que j’ai faites, des animaux que j’ai rencontrés, et des moments un peu cools de ma vie, mais à 6 semaines de mon retour en France (sanglots dans ma voix), il est temps de faire un petit point « vie quotidienne » (si, si).

Si tu as un peu suivi mon planning, j’ai cours lundi, mardi et mercredi, jeudi et vendredi j’avance mes projets (avec plus en moins d’entrain selon la température extérieure) et le week-end je chill (je glande) à la plage, en ville, avec ou sans glace dans la main, je vais voir des musées, des expos, des bars, des expos dans des bars et des bars dans des expos.

Ma première partie de semestre (qui s’est terminée au Spring Break c’est à dire lors de mon voyage à Sydney, ouais ça fait un bout de temps déjà) s’est bien passée. Papa, maman, j’ai eu de bonnes notes à l’école et de gentils mots sur mon carnet de correspondance (mental). Un petit point scolaire est-il nécessaire ? Aller, pour la postérité :

Advertising design : ce cours que j’aimais pas trop à la base se révèle plutôt vachement cool. On bosse sur des campagnes de pub « sociales » c’est à dire qui n’essaient pas d’entuber le consommateur (pas de greenwashing) mais qui vendent un produit en essayant de rendre la vie douce (j’ai un peu édulcoré là). Donc c’est un peu plus « poney, bonbons, arc-en-ciels » que ce que je pensais au début, et puis je n’ai pas besoin d’utiliser de vaseline, et ça c’est chouette.

Notre premier sujet était le suivant : « Radical intimacies, dialogue in our times ». Ouais. C’est tout ce que j’ai eu comme brief. Créer une campagne autour du dialogue et de l’intimité, et tout ça dans le cadre d’un concours/festival qui s’appelle Memefest (festival dont le curateur était mon lecturer (= celui qui fait les cours magistraux), oh comme de par hasard). A la clef du concours, une place pour participer à un workshop autour du dialogue, de la ville de Melbourne et de la culture aborigène australienne qui a lieu à l’université de Swinburne (mon université si tu suis un peu). Workshop qui réunira des professionnels de la communication et du design venant du monde entier et de pleins d’endroits de l’univers trop cools (je parle ici des États Unis d’Amérique bien sûr). J’ai donc rendu il y a quelques semaines ma première campagne de publicité intitulée The Playground (c’est bien ici tu peux donner des noms anglais à tes projets sans avoir l’air de te la péter, car c’est la langue officielle lolilol) qui a pour but de faire replonger les gens en enfance. Bon, je vous le donne en mille : j’ai gagné (insère un ici une photo de mon visage avec un sourire agaçant). Fin novembre j’aurai donc l’immense chance – que dis-je – l’honneur de participer à ce workshop.

2014-10-20 16_51_42-charlotte_sferruzza_100013888_the_playground.jpg - Visionneuse de photos Windows

Un petit screenshot bien senti pour vous montrer ce que j’ai fais, grosso modo. Alors moi je trouve pas ça terrible, mais à Swinburne, ils trouvent ça terrible.

Voilà, ça c’était le moment où je me lançais des fleurs au visage. Revenons à nos moutons. Pour la deuxième partie du semestre (qui finit dans 2 semaines), je bosse sur une campagne de pub pour la tente 2 secondes de Quechua (chaque étudiant bosse sur le produit qu’il veut). Et comme personne ne connait ce principe de tente ici, tout le monde a des étoiles dans les yeux quand j’en parle, c’est cool.

Information design : un de mes cours préférés, qu’il est bien pour apprendre. Je bosse globalement sur des interfaces pour applications iPad. Au début du semestre j’ai créé 3 infographies sur 3 sujets imposés. Et là en ce moment je bosse sur une application iPad en partenariat avec Zoos Victoria qui a pour but de sensibiliser les gens à la cause des animaux, sauver les dauphins, nourrir les bébés marmottes, tout ça. Alors oui je vous vois arriver de loin, je sais que j’ai pas mal déblatéré sur les manchots, kangourous et autres animaux meugnons, mais je compense en mangeant régulièrement leur viande AHAHAH (je m’excuse tout de suite auprès d’Alexe, ma végétarienne et berlinoise d’amie – J’ESPÈRE QUE TU LIS MON BLOG ALEXE et surtout que tu m’aimes toujours). Donc, pour revenir à mon appli, le sujet imposé était : « une application mobile pour sauvegarder une espèce de ton choix que c’est toi qui peux choisir ce que tu veux sauf les tortues parce que personne ne trouve ça mignon » (Franklin n’approuve pas cette réflexion). Et puis il faut que l’espèce soit en danger, parce que sinon ça perd un peu de son intérêt. Sauver les labradors, ok, mais il y a plus urgent. J’ai donc choisi comme animal le Regent Honeyeater, un petit oiseau australien qui disparait à cause des méchants monsieurs qui coupent les arbres.

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En exclusivité mondiale, le premier écran de l’appli (enfin j’ai le temps de tout changer encore).

Personal Research Project : mon projet de R&D autour des Sifteo Cubes (cubes interactifs) qui consiste à créer un jeu vidéo pour aider les enfants autistes à apprendre des trucs utiles de la vie comme tricher au Black Jack, manger un burger en 5 secondes sans vomir, construire l’étoile noire avec des rouleaux de PQ. Mon jeu s’appelle « Let’s go home » et aide les enfants à apprendre les notions de directions (droite, gauche, tout droit, en arrière) et à savoir créer un plan mental avant de devoir se rendre à un endroit. En gros le jeu les aide à s’orienter dans l’espace. (cette ironie quand on sait que je suis capable de me perdre dans mon propre quartier). Je suis donc en train de développer ce mini jeu et sa documentation qui se doit d’être assez complète et scientifiquement pas pleine de conneries concernant les comportements autistiques.

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Un petit aperçu du simulateur de cubes sur lequel je bosse quand je suis chez moi (sinon au labo on a de vrais Sifteo Cubes).

Interaction design for web : le cours YOLO. En gros : « Vous avez tout le semestre pour un créer un site web, celui que vous voulez, sur quoi vous voulez, comme vous le voulez, moi je vais aller manger un sunday pendant ce temps » – le prof. Et comme moi aussi j’aime bien manger et j’aime bien ma ville de Nantes, j’ai décidé de faire le site web (fictif du coup, je leur ai pas demandé leur avis et le site ne sortira sûrement pas, enfin j’en sais rien, enfin p’tetre) du Shefferville Café, un bagel shop situé rue Joffre qui émerveille mes papilles et mon cœur depuis quelques années. J’ai donc un fait one-page tout con que Yoan a intégré parce que je suis une grosse quiche et je bossais sur d’autres choses (comprendre : parce qu’il est extrêmement gentil et serviable et que je suis extrêmement fainéante), et une documentation assez complète (pas vraiment en fait) qui m’ont valu la chouette note de 95%. Et là en ce moment je soumet le site à des sessions de tests avec des utilisateurs lambda. Ce qui est assez marrant, c’est que comme c’est un one-page (tout le site est sur une seule page), les phases de tests et d’ergonomie sont VRAIMENT anecdotiques et j’ai VRAIMENT l’impression de jouer à la dinette. Le côté cool c’est qu’on fait de vraies sessions de tests avec des vrais utilisateurs/testeurs qui sortent de nulle part.

En plus de ces 4 projets que je mène de front, j’aide un de mes potes allemand qui suit un cours autour de l’entrepreneuriat. Il doit monter une équipe et développer un produit (ou prototype de produit) et monter une boîte fictive (qui peut ne pas l’être s’il est motivé). Il a décidé de créer une appli mobile sur laquelle je gère le design et le branding. Nous sommes 3 en tout avec un programmeur qui va développer l’appli et ses fonctionnalités. Pour résumé c’est une appli qui permet de scanner les codes bar des produits de supermarché et de montrer les données relatives au produit (traçabilité) visuellement au consommateur.

Voilà pour mes cours, que je finis dans 2 semaines donc. Pour le reste, qu’est-ce qu’il se passe donc dans ma vie ? Que fais-je ? Ou vais-je ? Pourquoi-je ?

Et bien tout va bien. Je passe donc pas mal de temps à bosser sur des projets qui m’intéressent fort dans mon cœur. Parfois je bosse dans mon 16m² et (souvent) je bosse à la bibliothèque de Swinburne qui est selon des sources très précises environ 1 millions de fois plus grande que la BU de la Chantrerie (mon campus à Nantes). A part ça, Melbourne offre une vie culturelle vraiment intéressante, pleins de belles choses à voir.

DSC_2161La plupart de mes potes ici sont également des étudiants étrangers ; allemands, italiens, américains. Et je côtoie les australiens pendant mes cours (où je suis très souvent la seule étrangère). Et parfois je croise Marjolaine, qui vient elle aussi de l’École de Design Nantes Atlantique. Comme hier où elle a préparé un brunch fou qui va me permettre de ne plus manger pendant quelques jours.

Bah tiens, parlons bouffe justement. Ici, les produits de supermarché peuvent être assez cher. Et certains take-away valent vraiment le coup (pas cher, bon, rapide, 100% des suffrages selon moi). Il s’agit donc de trouver le bon équilibre entre cuisiner chez soi et manger dehors, pour ne pas se foutre son portefeuille à dos (ce serait dommage). Je mange donc beaucoup de sushis rolls (pas cher à emporter), d’autres trucs asiatiques (j’ai un repérage de restos pas trop chers bien établi) comme des dumplings ou du Pho, DES PÂTES que je cuisine avec amour dans ma mini-cuisine pour faire honneur à la communauté étudiante, des bagels parce que c’est trop bon. Et en desserts : des Tim Tam trempés dans du thé vert à la menthe, des muffins à $3.50 les 4, des cookies à $2.50 les 6 chez Coles, du pain perdu (parce que moi j’aime pas perdre le pain) et du banana bread (sans doute inventé par les anges). Et comme une vraie petite femme d’intérieur je me fais du thé glacé maison (quand j’ai la flemme d’aller chez Coles) (et que ça coûte un an d’EDF) et je bois du Pepsi Max par litres (les packs de cannettes sont pas chers pas chers). Oh et bien sur : le goon.

Et je suis sûre que maintenant, là tout de suite, tu as envie de voir une sélection de photos de bouffe de qualité moyenne car prises par mon téléphone portable (dont la plupart via Snapchat). Que ton vœu soit exaucé :

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Pain perdu. Ce plat un peu nul, mais que quand tu le fais devant un étranger il t’inscrit immédiatement à la finale de Top Chef.

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CE BLASPHÈME ! Un croissant raté (ainsi que tous les autres) dans une boulangerie. Les bougres.

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Burger chez Grill’d

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Bagel maison !

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Quand c’était mon anniversaire, j’ai eu le droit à plusieurs gâteaux trouvés un peu partout ce qui a donné lieu à cette semaine de joie et de bonheur : la semaine du « je mange du gâteau à tous les repas ainsi qu’entre les repas ».

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Je suis l’auteur de ce jeu de mot. Contactez mon agent pour toute plainte.

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Un chocolat chaud chocolat-noix de coco chez Max Brenner. La tuerie qui coûte $6. On va dire qu’on est sur un autre level que l’ami Ricoré.

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Un croque monsieur sans appareil à croque monsieur.

Je vais finir cette article par une liste, parce que j’aime bien les listes. J’appellerai celle-ci « La liste des trucs plus ou moins chiants que font les Australiens » :

– Ils ne savent pas marcher sur un trottoir. Ici les trottoirs sont pour la plupart larges et spacieux, pas comme en France. Qu’ils soient 1, 2, 3 ou 12, les Australiens prendront toujours tout le trottoir pour eux, TOUJOURS. C’est leur truc à eux de te faire chier quand t’es en retard. J’ai même déjà vu les gens qui faisaient leur footing courir au ralenti pendant 5 minutes derrière un couple qui prenait toute la place sur le trottoir parce que VOILA, ils s’en foutent.

– Les Australiens vivent tôt. Ils se lèvent tôt, mangent tôt, font la fête tôt, dorment tôt. Je me souviens d’un mes profs nous disant que le meilleur moment de la journée pour lire était après le petit déj, à 5h30. CINQ HEURE ET DEMIE DU MATIN. Ça m’arrive aussi de prendre le métro pour aller dîner dans le CBD et de voir des gens ivres s’endormir sur leur siège. A 19h.

– LES FEUX DE SIGNALISATION. Qui ont été conçus par des gens qui haïssaient les piétons de tout leur être. Sans exagérer : 5 minutes (montre en main) de feu rouge, 5 secondes (le temps d’arriver à la moitié du passage piéton) de feu vert. Un temps de feu rouge qui s’allonge évidemment quand tu es en retard le matin, cela va de soi.

– Les Australiens parlent vite et mangent les mots. Mais tout cela est compensé par le fait qu’ils te parlent comme si tu étais leur ami d’enfance après une seconde de conversation. Je me fais appeler « mate », « bro », « my friend », ou même « love » par tous les Australiens que je croise.

– Leur adage « no worries » (« pas de soucis ») n’est pas un cliché. Ils disent tous cette phrase toutes les MINUTES. Rien n’a de soucis ici, tout le monde est calme, tranquillax. No worries, mate.

– Le sport c’est un peu TOUTE LEUR VIE. Les gens me demandent dans quelle salle de sport je vais avant même de savoir si je vais dans une salle de sport. Je suis donc un OVNI ici car moi j’aime pas le sport, c’est fatiguant, on sue et puis il faut porter des vêtements fluos et j’ai peur des ballons.

A la place d’aller à la salle de sport, je vais à la salle de danse. Et j’ai l’impression de m’entraîner pour le casting de Dirty Dancing, tellement leurs sessions de danse sont clichées (l’intérieur du clip It’s Raining Men de Geri Halliwell, puissance 12).

– La météo est une énigme. Le lundi il pleut, le mardi il gèle le matin et pleut le soir, le mercredi il fait 20°C et le weekend il fait 30°C sous un soleil de plomb. Quand tu sors sans parapluie, il pleut. Même s’il n’y avait aucun nuage et qu’il faisait 29° il y a 5 minutes. Quand tu prends un manteau, la canicule arrive. Quand tu portes un T-Shirt il y a une tempête. On se croirait en Irlande mais avec des écarts encore plus gros de températures. Selon la météo locale, aujourd’hui : 8°C (min) – 28°C (max), soleil, vent fort, averses possibles. En gros : démerde-toi mec, moi je change de boulot.

DSC_2186_1« Si tu n’aimes pas la météo à Melbourne, attend une heure ».

Un chouette week-end

Le weekend dernier, avec mon petit pingouin d’eau douce (Yoan, c’est encore toi), on est allés à SeaLife, l’aquarium de Melbourne qui selon plein de gens valait le coup.

Alors, je sais pas si ça ne choque que moi et mon entourage proche, mais je me suis découverte une passion pour les animaux australiens (mais que ceux qui sont mignons et/ou marrants et/ou desquels on peut se moquer). Rassurez-vous donc les amis, le stade Brigitte Bardot ne m’a pas encore atteint (pas tant que les chats comploteront pour installer une dictature sanguinaire sur notre espèce – mais tant que nous utiliseront des pointeurs lasers, nous sommes saufs, pas d’inquiétude).

Bref, je m’égare. Revenons donc à la vie marine Australienne. En Australie, il y a des surfers. Et en Australie, il y a également des surfeurs unijambistes à cause de ça:

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Christophe le requin a abusé de l’écran d’ordi.

(gros trauma dans mon cerveau depuis les Dents de la Mer. Brody, moi je te croyais mec, je t’assure.)

Dans cet aquarium ils exposaient aussi un crocodile marin (Saltwater crocodile), l’espèce de croco la plus grande du monde. Le leur faisait 7 mètres.

DSC_2089Un monstre assez grand donc pour que l’Aquarium n’ait pas le budget de lui acheter un vivarium vivable et pour qu’il ait totalement l’air de vouloir mettre fin à ses jours (mais il ne pourrait pas parce qu’il n’a pas la place de bouger, malin). Bon, je parle, je parle et là tu me dis « Mais il n’y a pas de photo du crocodile ? ». Bah non : il faisait sombre et il y avait une vitre épaisse comme Guy Carlier, donc aucune photo n’était jolie. Mais globalement ça ressemblait à ça :

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Téméraire, ce monsieur (merci Google).

Donc là c’était la partie « Monstres marins » de SeaLife, mais sinon il y a aussi tout un tas de poissons rigolos, du type :

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Chantal la raie est heureuse.

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Celle là ressemble à Toothless dans « How to train your dragon », non ?

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Si.

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Josée la tortue n’aime pas les photos quand sa mise en plis n’est pas parfaite.

Alors, l’autre fois j’ai fait tout un topo sur les kangourous et on m’a dit « Ouais, les kangourous, c’est bien, mais c’est tellement cliché, on sait que t’es en Australie c’est bon » (et on m’a jeté des petites pierres pointues au visage après). Avec Yoyo, nous avons donc entamée la recherche – que dis-je – LA QUÊTE, de trouver l’animal mignon n°2 de l’Australie (le koala a été évincé car si vous vous rappelez bien, c’est mignon, oui, mais ça pionce sévère, donc c’est pas intéressant). Voici donc le grand gagnant :

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Ouh il se cache parce qu’il est timide.

LE PINGOUIN.
(en vrai ce sont des manchots, j’y reviendrai plus tard)

Après quelques tentatives d’observer des pingouins dans leur état naturel sur la plage de St Kilda, nous avons a été à Phillip Island (ceci est une ellipse dans le temps si tu suis bien) et on a pu voir la Penguin Parade. Alors quand on m’a parlé de Parade des pingouins, j’ai tout de suite imaginé une sorte de spectacle où les pingouins sautent dans des cerceaux en feu et saluent des gens comme dans la parade des princesses à Disneyland. Bon, je gâche le suspense tout de suite : c’était pas ça.

Le principe, c’est que les pingouins nagent une grosse partie de la journée dans la mer (ils sont actifs, pas comme ces glandus de koalas) et le soir, tous les jours à la même heure, il rentrent dans leurs terriers (ou nids, je sais pas comment on dit). On a donc pu assister (nous, et 1,500 touristes chinois) à la remontée des pingouins au couché du soleil. Ils sortent de la mer en mode débarquement de Normandie et remontent en petits groupes la plage et les dunes jusqu’à leurs nids. Alors, je ne sais pas si vous avez déjà vu un pingouin marcher, mais c’est plutôt extrêmement marrant : il met ses ailes en arrière et marche comme quelqu’un qui aurait un peu forcé sur le whisky-coca.

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Non, petit, ce n’est pas parce que tu as bu 18 vodka-martini que tu vas pouvoir t’envoler.

Ces pingouins qu’on a pu observer – les mêmes qu’à St Kilda (pas les mêmes que sur la photo d’au-dessus) – font partie de l’espèce des Little Penguins, qui, comme leur nom l’indique, sont des pingouins de petites tailles (30cm environ), merci la LV1 anglais.

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Ça c’est un Little Penguin.

Après cette petite ellipse temporelle, revenons donc sur l’aquarium de Melbourne : on a pu y voir une autre espèce de pingouins que j’appellerai par leur nom scientifique des pingouins « normaux » (ma référence étant Happy Feet). D’après Google, ce rageux, quand les anglais disent « penguin », en fait il faudrait traduire par « manchot » et pas « pingouin », mais bon, que celui qui n’a jamais été embrouillé par ces trucs là me lance le premier « 30 millions d’amis magazine » au visage.

Bref, on a vu des manchots. Il y avait deux types de manchots : ceux qui étaient là, pépouze à attendre qu’on leur serve la bouffe et qui allaient nager/glisser sur le ventre en mode Club Med, et les autres.

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Un portrait poignant.

Les autres, c’était des manchots un peu excentrés des autres qui avaient un pelage d’hiver. TOUT DUVETEUX ET MIGNON ET DOUX ET ADORABLE.

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Polaire duveteuse, 20€ chez Décathlon.

Des petites polaires vivantes. Pourquoi étaient-il à part ? Dans ma tête, je me suis dit que c’est parce qu’ils devaient attendre de perdre leur manteau d’hiver pour aller rejoindre les autres (« Kévin, c’est le printemps maintenant alors tu m’enlèves ce manteau tout de suite sinon tu seras privé de récréation ! »).

Un manchot, ça se grattouille les plumes pour enlever les restes de duvet, ça marche comme une personne ivre (très important ce point), ça s’allonge sur le ventre pour bien digérer son Big Mac, et surtout: ça nage.

L’aquarium des manchots était tout vitré pour qu’on puisse les voir nager sous l’eau. Donc au début, 2/3 manchots nagaient tranquillous, rien de fou. La magie a opéré quand un autre manchot a sauté dans l’eau et s’est mis à nager comme s’il avait pris 2kg de cocaïne : hyper vite et en évitant les autres manchots et les décors en plastiques qui étaient là pour leur faire croire qu’ils étaient dans leur habitat naturel (composé donc de rochers en plastiques marrons et de flash d’appareils photos de marque japonaise). Donc le manchot foufou a excité les autres manchots qui se baignaient et c’est devenu marrant. Et quand un manchot décide de sortir de l’eau, il nage hyper vite vers le bord, saute et hop, direct sur ses pattes arrières (regarder Pingu pendant des années m’avait fait ignorer ça !!!). Ah et aussi, si tu doutes encore de la mignonitude des manchots : ils font des bons dans l’eau comme les dauphins. COMME LES DAUPHINS.

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Un peu agacé, celui-là.

Le lendemain de cette bien belle journée de découverte de la faune locale entre 4 murs, nous sommes allés à Brighton Beach, une plage plutôt cool à une demie heure du centre de Melbourne. Là-bas on trouve du sable, de la mer, des rochers, des mouettes, des glaces à 2$ et des petits cabanons
de plage ma foi fort bien peints.

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2014-10-12 14.05.19Puis, en rentrant dans le CBD, nous sommes passés par la plus haute tour de Melbourne, le Skydeck, d’où on a une superbe vue sur tout Melbourne.

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C’est la tour de gauche, celle avec du doré dessus, bling bling.

Le prix exorbitant (le prix de 3 mojitos à Melbourne ou 5 en France, mince quoi c’est cher) de la montée au 88ème étage vaut quand même le coup car la vue est OUF.

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St Paul’s Cathedral, Flinders St Station et Federation Square vus de haut.

L’occasion pour nous de réaliser ce superbe selfie avantageux qui montre
bien le paysage (non pas du tout).
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Bonus:
Docklands, Melbourne.

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La plupart des photos de cet article ont été prises par Yoan, car je suis une grosse flemmarde.

Phillip Island

Samedi dernier, mon petit koala adoptif (c’est toi Yoan) et moi sommes allés toute la journée à Phillip Island. Phillip Island, c’est un peu le truc dont tout le monde parle à son arrivée à Melbourne : « – Tu vas aller visiter quoi toi ? » « – Phillip Island » ; « – J’ai une voiture on va où ? » « – Phillip Island » ; « – J’ai un besoin compulsif de caresser des kangourous » « – Phillip Island » (très populaire ce Philou). Bref, c’est the place to be, la Terre Sainte, le havre de paix, une île qui en jette, au sud de Melbourne.

C’est donc sous un magnifaïque soleil de printemps que nous avons pris place dans un véhicule motorisé de type car pour nous rendre où ça ? À Phillip Island (ouais).

On s’est d’abord arrêtés dans une réserve naturelle où il y avait tous les animaux un peu stylés d’Australie, j’ai nommé :

aDSC_0325– Le koala. Je n’en avais vu que de loin, et bah de plus près c’est vachement gros en fait (merci Captain Obvious). Le principe des koalas, c’est qu’ils passent leur vie à ne rien foutre pour cette raison (attention ceci est la pire raison du monde) : parce qu’ils ont choisi de ne se nourrir que d’eucalyptus, qui est une plante qui n’apporte presque pas d’énergie (oh comme par hasard), ils doivent donc en manger énormément et à longueur de journée. Donc en clair, là où l’homme aurait tout simplement pris un menu familial chez McDo, le koala préfère dormir, dormir, et mâchouiller des plantes.

aDSC_2038– Le hairy-nosed wombat. Je crois que wombat se dit wombat aussi en français. Et du coup lui c’est un wombat-à-nez-poilu (le nom d’animal le plus mignon/nul du monde). Ce qui était marrant c’est qu’il faisait les 100 pas dans son enclos, avec une tête déterminée, un peu comme s’il préparait une évasion ou une atomisation du monde sous peu.

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– Cet oiseau/canard/oie donc j’ignore le nom pousse un cri qui ressemble à s’y méprendre à un rot. Le bon gros rot qui soulage après un litre de bière, oui, oui, celui là. Et donc cet animal utilise ce cri pour attirer les femelles. (ah, on me dit à l’oreille que certains humains utilisent la même technique)aDSC_2074– L’émeu, animal symbole de l’Australie. Attention c’est différent d’une autruche. Mais ça à l’air tout aussi pas sympa et assez bête.

aDSC_2033– Yoan a trouvé un python par terre alors il l’a apprivoisé et le porte en collier 6 jours sur 7.

aDSC_2021– Le wallaby, qui n’est pas un kangourou ! Faisons appel à ce cher Wikipédia pour éclaircir tout ça :

Le wallaby (mot d’origine aborigène) est un nom vernaculaire donné à un ensemble de marsupiaux semblables à des kangourous de petite taille. Il n’y a pas de définition stricte du mot : on appelle wallaby tout macropodidé qui est considéré comme n’étant pas assez grand pour faire partie des kangourous au sens strict ou qui n’a pas reçu une autre dénomination.

Merci Wiki pour ces mots savants. Donc en gros c’est comme un kangourou mais plus petit et au pelage plus foncé.

aDSC_0329– At last but not least: LE KANGOUROU. MAIS OUI PARCE QUE C’EST TROP MIGNON. On en avait déjà vu à Sydney, où on s’est rendu compte qu’il n’y avait que des femelles et qu’elles étaient sans bébés (qui étaient à part, sympa la famille). Ici, on a pu voir un mâle (qui est GRAND, vraiment grand, je sais que la notion de taille est biaisée par le fait que je mesure 1m64 mais vraiment, il était grand) et il pousse des grognements gutturaux tout à fait charmants (pas du tout en fait). Et bien sûr lui, vaut mieux pas s’en approcher. C’est le papa, et quand il arrive en bondissant et en grognant, tu comprends que « daddy’s home » et qu’il a pas envie de câlins (même s’il est mignon quand même, rappelons que tous les kangourous du monde sont mignons). Et il y avait aussi un bon gros tas de femelles (bien entouré papa kangou) dont certaines avaient des petits dans leur poche ventrale ! Ça parait mignon aussi, mais selon le taux de développement du bébé, ça fait plus ou moins penser à Alien.

aDSC_2023

aDSC_0343Je sais pas si tout le monde a bien compris, mais je suis devenue une totale fangirl des kangourous, voici donc une liste que j’appellerai « La liste des choses adorables que les kangourous font parce qu’ils sont adorables » :

– Ils se déplacent en sautant. C’est pas un scoop, tout le monde le sait. Mais c’est super badass comme déplacement.

– Ils se dressent sur les pattes arrières et se grattouillent le ventre (certaines personnes présentes sur la scène ont fondu tellement c’était mignon – ce témoignage est faux)

aDSC_0356– Les bébés sortent et rentrent de la poche quand ils veulent, ils font leurs vies quoi. Ils vont manger et puis ils re-rentrent dans la poche, sans doute pour jouer à des jeux violents sur la PS2. Aaah l’adolescence. Pour rentrer dans la poche, certains font des perfects : un bond et hop dans la poche, un petit retourné façon piscine olympique, et leur tête est dehors. Certains galèrent un peu plus à re-rentrer et c’est absolument hilarant à regarder. On rit, mais on ne se moque pas, hein. Ça a pas l’air si facile.

– Les mamans kangourous vivent donc assez régulièrement avec le petit kangourou dans la poche avec juste la tête qui dépasse. Et la plupart n’en ont ABSOLUMENT RIEN À FOUTRE et bondissent par dessus des branches (que le petit se prend dans le visage), ou s’allonge de 3/4 sur le ventre ce qui n’aide pas vraiment le gosse à respirer (ou alors respirer de la terre). Des mères indignes, en somme. Mais les femelles sont TROP MIGNONNES alors bon, pour 10% de perte de bébés qui parfois ressemblent à des rats ou des chihuahua (d’après une observation précise et scientifiquement prouvée par Denis Brogniart) on va pas gueuler non plus.

– Quand ils se posent, les kangourous ne se contentent pas de s’assoir ou de s’allonger. Ils se vautrent. Accoudés dans l’herbe ou complétement sur le dos avec les pattes en l’air, ils montrent bien que le savoir-vivre, ils s’en foutent, tant que le confort est là. Eux quand ils rentrent à la maison c’est pour mater Téléfoot avec une bière.

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Bonjour j’ai un sourire d’enfant.

Ah et je vous ai dit que Phillip Island était une île ?

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Sydney

La semaine dernière c’était le Spring Break : une semaine de vacances au milieu du semestre. J’ai donc décidé de partir à Sydney avec Yoan. C’est à 1h d’avion seulement de Melbourne.

On est donc partis quatre jours, ce qui était un peu la durée idéale pour découvrir la ville tranquillou. J’ai découvert une chouette ville, spatieuse et propre avec de hauts grattes-ciels. Ça ressemble pas mal à Melbourne dans la structure (comme à Melbourne il y a une bay, des docks, un CBD très dense) mais j’ai trouvé ça un peu plus vert. Et puis, il fait plus chaud (et ça tombe bien car quand on a quitté Melbourne le temps s’est déchaîné alors qu’à Sydney il a fait CHAUD et ENSOLEILLÉ, une renaissance pour nous). Une ville super agréable, un peu plus chère que Melbourne notamment au niveau des transports en commun. C’est pour cela que nous – pauvres étudiants fauchés – nous avons marché. Beaucoup. Tout le temps.

Le deuxième jour, on est allés toute la journée à Port Stephens, une baie située à environ 160km au nord de Sydney. Là-bas, on a été dans un parc naturel où on a globalement caressé des kangourous pendant des heures. Un kangourou, c’est doux, c’est mignon, ça s’allonge par terre dans des positions tout à fait pépouze, ça range son iPhone dans sa poche ventrale. Enfin, bref, le kangourou est cool. Et si tu as un peu de bouffe à lui donner, il vient te voir et pendant qu’il mange tu peux faire à peu près tout ce que tu veux avec (en tout bien tout honneur). Mon prochain objectif dans la vie est donc de posséder un kangourou A TOUT PRIX.

Le courant est vite passé

Le courant est vite passé

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Non, il n’est pas mort. Il a juste atteint une zone de confort qu’on ne peut pas imaginer.

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J’ai tenté une approche.

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Des bébés !

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Je suis littéralement fascinée par les positions dans lesquelles ils dorment. MEUH C’EST TELLEMENT MIGNON.

DSC_1791 Et sinon dans le parc il y avait une guide qui parlait avec un bébé alligator dans la main. En permanence. Est-ce qu’elle vit avec ? Se douche avec ? Mange avec ? En tout cas il avait l’air de bien le vivre.

DSC_1777Après ça, on est allés faire une croisière sur la baie. Nous, et 50 touristes chinois qui voyaient des mouettes pour la première fois. Le but était de voir des dauphins. Bon, on a du atteindre une heure avant d’en voir un, mais au final on en a vu genre… quatre ! Bon, j’étais un peu déçue parce qu’ils ne sautaient pas dans des anneaux et ne jouaient avec aucun ballon mais bon, c’était pas Marineland non plus, oh.

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Petite vue sympa du bateau

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Bonjour vous.

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L’Australie wesh

DSC_1851 DSC_1850 DSC_1848 DSC_1836 DSC_1819Après cette chouette croisière, on est allés faire du surf. Ouais. Non je déconne, je nage aussi bien qu’un parpaing de 2 tonnes, donc en fait nous on a fait du sandboarding : du surf sur le sable.

On a pu découvrir un paysage super étonnant, à quelques mètres de la mer et de la plage, des immenses étendues de sables et des dunes dignes du Sahara (moi je suis habituée aux dunes de la mer du Nord en fait, et bah c’est pas pareil). Et donc le principe c’était de grimper à pieds sur une dune et de la descendre en étant assis sur une planche. C’était vraiment fun cette impression d’être dans le désert… d’ailleurs j’ai ramené environ 2kg de sable rien que dans ma chaussure gauche, mais c’était cool !

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Au moins, pas de risque d’attaque de requins.

DSC_1893 DSC_1886Après cette journée bien remplie, on a passé encore deux jours à Sydney, où on a – entre autres – :

– Rencontré ces drôles d’oiseaux, aussi nombreux que les pigeons à Paris

DSC_1525– Vu la ville de la plus haute tour :

DSC_1763 DSC_1760 DSC_1749 DSC_1743– Été au musée d’art contemporain – ouais parce qu’on est des artistes quand même. J’ai adoré ce musée :

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Salut vous.

DSC_1719 DSC_1718 DSC_1716 DSC_1703 DSC_1698– Admiré l’Opéra de Sydney (quand même !) :

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La skyline

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Ça, c’est Yoan.

DSC_1691 DSC_1688 DSC_1687 DSC_1678 DSC_1673 DSC_1669 DSC_1621 DSC_1597 DSC_1605Bonus ! Mon état au réveil :

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Michel le Koala n’a pas assez dormi la nuit dernière, trop occupé à tricher au Black Jack.

Penguins

Petit article rapide, hier je suis allée à la plage de St Kilda (oui j’y passe ma vie, on ne juge pas) car il faisait beau ! Et là bas, en plus d’un paysage empli de palmiers, sable, soleil et autres gens qui boivent des bières les pieds dans l’eau, et bah il y a des pingouins (ouais moi aussi j’imagine toujours les pingouins dans de la neige, mais bref). Ils se cachent entre les rochers, donc en regardant bien on peut en apercevoir. Petite astuce pour trouver les pingouins : cherche le touriste allemand qui est planté là depuis une heure à prendre des photos, et normalement il y aura un pingouin de l’autre coté de sa focale longue comme le ponton (ça a marché pour moi). Mais moi comme une attardée je n’avais que mon téléphone, voici donc ma photo :2014-08-30 17.36.02

Aussi, je vous demanderai de faire un petit travail d’imagination et d’imaginer un truc comme ça :

Little_Penguin_Feb09Merci.

Sinon j’ai pris ça comme photo (vous pouvez continuer à imaginer un pingouin si vous préférez) :

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One month

Cela fait maintenant plus d’un mois que je suis ici à Melbourne. Le printemps arrive, il commence enfin à faire beau (bon il pleut de temps en temps quand même pour qu’on se rappelle qu’on est à Melbourne). J’ai pas mal de boulot en moment car avant j’avais la flemme les deadlines se rapprochent. Donc je passe pas mal de temps à tenter d’être productive (j’y arrive parfois, oui oui). Mais je pense que je peux me permettre de vous rappeler mon emploi du temps :

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C’est que ça passe vite les weekends de 4 jours, on croirait pas comme ça

Donc je trouve quand même le temps d’aller explorer la ville, les musées, et de trouver mon petit rythme de vie ici.

Quelques photos en vrac :

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L’autre université de Melbourne (celle où je ne suis pas, donc celle qui est moins bien), le RMIT (cette photo a reçu le prix de la photo de mauvaise qualité de l’année, smartphone rpz)

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Vue de Melbourne de nuit depuis un rooftop bar.

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Petit coucher de soleil depuis mon appart

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Burger kangourou/avocat (deux trucs que les gens mangent tout le temps ici)

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Ceci est un muffin

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Le CBD vu depuis Federation Square

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Architecture contemporaine-chelou sur Federation Square (tout ceci est un peu plein de brouillard, comme je l’ai précisé, le printemps n’est pas 100% là !)

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L’atrium de Federation Square. Grosse structure ultra-contemporaine qui donne accès à la National Gallery, au centre de l’image de Melbourne, à d’autres petites galeries et ateliers d’artistes (et à des bars aussi)

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St Kilda Beach (ça c’était un jour où il faisait beau). J’y vais au moins une fois par weekend, les palmiers c’est bon pour le moral.

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St Kilda Beach (vu de l’autre côté)

 

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St Kilda Beach (ouais j’suis photographe je fais des trucs poétiques, c’est de l’aaart)

Doux baisers.